Une fois le processus commencé, il n'y a pas de gagnant.
« L'impact négatif de la situation épidémique est globalement le même pour toute l'industrie, indépendamment de la taille des entreprises. » a déclaré sincèrement Xie Yuerong, président et directeur général du groupe ARROW Home.
Avec la propagation du COVID, l'économie chinoise a été suspendue pendant près d'un mois. La plupart des entreprises immobilières dans différentes régions du pays ont retardé leur reprise jusqu'en mars, voire plus tard. Pour les entreprises de finition, cela sera également retardé en conséquence, ce qui aura un impact direct sur les ventes du premier trimestre.
En raison de la différence de force et de capacité des entreprises à résister aux risques, l'impact de la situation épidémique varie selon elles. Cependant, sans exception, les bénéfices des entreprises seront directement affectés. Les coûts fixes, les dépenses, ainsi que les salaires des employés doivent être payés, et avec la suspension des ventes, les profits des entreprises seront inévitablement impactés.
Xie Yuerong a souligné que la situation épidémique serait finalement maîtrisée, mais il est encore inconnu si les effets de l'épidémie persisteront. Tout le monde suit de près l'évolution de la situation. D'un point de vue annuel, les ventes diminueront certainement, mais l'ampleur de cette baisse reste difficile à évaluer.
Avec l'émergence du COVID, il y aura une demande croissante pour des produits intelligents liés à la santé et à la perception. Par conséquent, dans la recherche, le développement et la production de produits, la tendance de consommation principale vers l'intelligence, la santé et la jeunesse ne changera pas dans son ensemble.
À partir de maintenant et jusqu'à la fin de la situation épidémique, notre gouvernement renforcera les investissements dans la construction d'infrastructures médicales et de santé à grande échelle. Pas seulement au Hubei, mais aussi ailleurs, il y aura une augmentation de la construction d'infrastructures médicales et de santé. Par conséquent, les travaux d'ingénierie liés aux hôpitaux vont augmenter.
Cependant, les salles de bains sont des articles de consommation durables caractérisés par une « faible attention mais un fort engagement ». En cas d'urgence, elles seront mises de côté ou même repoussées. S'il n'y a pas d'obligation, il n'y aura pas d'installation. Par conséquent, si une entreprise veut surmonter les difficultés liées à l'épidémie, l'essentiel réside dans une exploitation stable pour réduire les passifs.
Comment une entreprise peut-elle assurer une exploitation stable ? Les aspects suivants doivent être pris en compte :
Le premier est de contrôler la productivité : Après la reprise du travail, toutes les lignes de production ne seront pas redémarrées, cela dépendra des conditions réelles. Il est nécessaire de contrôler la productivité, de réduire les stocks, d'abréger les lignes de production et de diminuer les variétés de produits moins rentables, tout en se concentrant sur les produits avantageux, de mener des actions de réduction des coûts et d'amélioration de l'efficacité dans l'entreprise et de contrôler les coûts de production et les coûts opérationnels.
Du point de vue d'une stratégie de développement à long terme pour une entreprise, l'industrie de la salle de bain repose principalement sur des actifs lourds, avec des usines construites en interne, ce qui nécessite de prêter attention à l'intégration de la production, de la vente, de l'installation et du service. Cependant, une entreprise peut-elle contrôler adéquatement son investissement en immobilisations comme dans l'industrie des appareils électroménagers en suivant la voie des actifs légers ? Le développement futur des entreprises sera-t-il vertical, en amont ou en aval, ou bien horizontal ? Ce sont des problèmes que nos entreprises leaders doivent prendre en considération.
Le second est d'intégrer les chaînes d'approvisionnement : La gestion de l'intégration des chaînes d'approvisionnement doit être basée sur une collaboration mutuelle dans l'industrie, y compris comment travailler ensemble avec plusieurs entreprises leaders du secteur, comment promouvoir une concurrence vertueuse, par exemple, éviter de remporter des appels d'offres aux prix les plus bas. Actuellement, que ce soit pour les achats ou les ventes, il y a un problème : remporter des appels d'offres aux prix les plus bas, pour l'immobilier, l'achat de matériaux et même remporter des marchés aux prix les plus bas. Faire cela sur le long terme entraînera finalement la situation où l'argent de mauvaise qualité chasse celui de bonne qualité.
Alors, comment allons-nous défendre l’idée d’emporter des appels d'offres à des prix bas raisonnables ? Les entreprises de sanitaire n’ont aucun avantage en termes de coûts, donc elles se retrouveront dans une position défavorable lors de la compétition. Xie Yuerong prône la qualité supérieure et des prix avantageux, ainsi que le bon fonctionnement des produits, et ne pas faire des affaires qui entraînent des pertes. Certains appels d'offres pour des travaux d'ingénierie ont été faits, même s’il y avait perte de profit, mais maintenant, ce n’est plus nécessaire, nous ne pouvons pas permettre que de mauvaises pratiques chassent les bonnes.
Le troisième point concerne l'exploitation légale et normalisée : Dans la situation épidémique, de nombreux médias ont appelé le gouvernement à soutenir les entreprises, y compris la réduction du fardeau, le report du paiement des cotisations sociales, le report du paiement des impôts, etc., mais ces mesures sont temporaires, car elles doivent être payées à terme. Si une entreprise se développe de manière continue et saine, une exploitation normalisée sera requise. Le paiement des impôts, le versement des cotisations sociales, la réserve logement, les congés annuels payés et les avantages des employés doivent être payés s'ils sont dus. S'il reste des profits après un calcul précis des coûts, l'exploitation commerciale se développera de manière vertueuse et saine. Les subventions ou aides nationales peuvent aider une entreprise à surmonter des difficultés à court terme, mais elles ne peuvent pas résoudre les problèmes d'exploitation à long terme.
Pour être une entreprise respectée par la société, il doit y avoir une exploitation légale et normalisée. Une bonne gestion commerciale suscitera le respect. En cas de difficultés, il y aura des réductions aléatoires du personnel. De telles entreprises sont celles qui n'assument pas leurs responsabilités. Les pays développés sont plutôt rationnels ; ils ne se lancent pas dans des constructions fréquentes d'usines, des recrutements massifs, un excédent de productivité pour ensuite réduire les effectifs. Par conséquent, si une entreprise se développe de manière stable et vertueuse, elle ne doit pas augmenter la production de manière aveugle lorsque les ventes sont bonnes, et elle peut traverser les périodes difficiles lorsque les ventes sont mauvaises. Il a dit que quelques grandes entreprises fixeraient un tel standard industriel pour mener des activités durables avant d'obtenir le respect de la société.
Comme le SRAS dans le passé, les difficultés seront surmontées. Ce n'est qu'une question de temps. Trois mois ou six mois plus tard, la COVID sera terminée. Les entreprises doivent continuer à avoir confiance, faire preuve d'autodiscipline et coopérer. De cette manière, il y aura des jours meilleurs, et l'industrie pourra accueillir un avenir plus prometteur.
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